L'ECRITURE !

 

                                              DIMANCHE 9 MAI 2010 - QUAI DES ECRITS-QUIMPER

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       TEXTE édité dans la brochure KER HARS - ce  9 mai 2010 dans les Jardins de l'Evêché :

 

       ECRIRE s'est révéle être une thérapie pour moi. Evidemment, toute "neuve" dans l'école de la vie, je n'ai pu le comprendre lors des premiers tracés sur le joli cahier aux pages largement lignées posé par l'institutrice sur le pupitre de mes "premiers pas" d'écolière. Mais déjà j'éprouvais une sorte de joie, de plaisir, à manier le crayon à papier ou la plume avec ses pleins et ses déliés.

       Avec quelques et quelques années encore sur les épaules, le bienfait s'est accentué et la question est arrivée: "Pourquoi écris-tu?". Silence...Réflexion...Réponse: Soit des idées plein la tête avec le besoin de les formuler par l'écrit d'un poème, d'une nouvelle, d'un monologue théâtral, ou bien encore un essai de roman... Dans ce cas, tout semble automatique, que ce soit à l'aide du crayon ou du clavier; à noter, toutefois, que ce dernier me demande discipline alors que le crayon court, affolé par les idées qui le talonnent. C'est la grande E V A S I O N!

Soit mon moral n'est pas au beau fixe, parce que des sortes d'intrus arrivent soudainement sans crier gare, alors que tout allait bien dans le meilleur des mondes! Dans ces cas-là, pourquoi tourner en rond pendant des lustres à ressasser? Quelle perte de temps à ne rien faire, espèrant qu'une solution miraculeuse me tombe du ciel!

Et voilà qu'en supplément, la paresse entre dans la danse: hésitation à prendre la feuille blanche et le crayon (le PC n'est d'aucun secours, seule l'ancienne méthode peut me sauver: S.O.S!). OK, mais quoi écrire avec l'esprit ainsi parasité? Etaler le problème, noir sur blanc, le décortiquer comme une noix, en analyser les morceaux, le réduire en miettes, l'écraser, le piler et souffler très fort pour qu'il s'envole à jamais? Peste de peste, en reviendra un autre!

Il m'en a fallu du temps avant de comprendre que dans ces moments-là, il ne faut surout pas que je réflechisse; la feuille immaculée et le crayon noir me font un petit clin d'oeil complice...alors, c'est parti! Ma main fait danser la mine grasse sur la page blanche et la magie des mots commence son ballet... VIVE L'ECRITURE!

                                                                                           Danièle Garcia-Pogonkine

 

 

 

 

  Quai des Ecrits ( photo n°4)

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